HISTOIRE DES ARTS 2015
XIXème siècle
XXème siècle
années 2000
L'Amour, la Rupture
le Drame et l'Ivresse
Oeuvre 1
La Traviata
Giuseppe Verdi, 1853
Venise
Ouverture, Giuseppe Sinopoli
Opéra complet, 1988
Genre : Musique savante
Forme : Opéra en 3 actes
Débute par un prélude en 2 parties 1 : lente et 2 : tempo de valse lente
Epoque : Romantique
G.Verdi présente ici une critique de la société moralisatrice du XIXème siècle.
Inspiration : La dame aux camélias (A . DUMAS fils)
Analyse musicale :
Le prélude (ouverture) : 2 parties
Nuances pp p mf
Très mélodique
Tempo
Oeuvre 2
Formidable
Stromae, 2013
Album Racine Carrée
Musique populaire
Chanson+ vidéo (clip)
Forme RONDO
Refrain-couplet
Contemporaine
La vie quotidienne, la réalité
Le vin de l'assassin
Léo Ferré, 1967
Album Léo Ferré chante Baudelaire
Oeuvre 3
Poème de Charles Baudelaire
mis en musique par Léo Ferré :
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
Le vin de l'assassin
Ma femme est morte, je suis libre !
Je puis donc boire tout mon soûl.
Lorsque je rentrais sans un sou,
Ses cris me déchiraient la fibre.
Autant qu'un roi je suis heureux ;
L'air est pur, le ciel admirable...
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux !
L'horrible soif qui me déchire
Aurait besoin pour s'assouvir
D'autant de vin qu'en peut tenir
Son tombeau ; - ce n'est pas peu dire :
Je l'ai jetée au fond d'un puits,
Et j'ai même poussé sur elle
Tous les pavés de la margelle.
- Je l'oublierai si je le puis !
Au nom des serments de tendresse,
Dont rien ne peut nous délier,
Et pour nous réconcilier
Comme au beau temps de notre ivresse,
J'implorai d'elle un rendez-vous,
Le soir, sur une route obscure.
Elle y vint ! - folle créature !
Nous sommes tous plus ou moins fous !
Elle était encore jolie,
Quoique bien fatiguée ! Et moi,
Je l'aimais trop ! Voilà pourquoi
Je lui dis : Sors de cette vie !
Nul ne peut me comprendre. Un seul
Parmi ces ivrognes stupides
Songea-t-il dans ses nuits morbides
A faire du vin un linceul ?
Cette crapule invulnérable
Comme les machines de fer
Jamais, ni l'été ni l'hiver,
N'a connu l'amour véritable,
Avec ses noirs enchantements
Son cortège infernal d'alarmes,
Ses fioles de poison, ses larmes,
Ses bruits de chaîne et d'ossements !
- Me voilà libre et solitaire !
Je serai ce soir ivre mort ;
Alors, sans peur et sans remord,
Je me coucherai sur la terre,
Et je dormirai comme un chien !
Le chariot aux lourdes roues
Chargé de pierres et de boues,
Le wagon enragé peut bien
Ecraser ma tête coupable
Ou me couper par le milieu,
Je m'en moque comme de Dieu,
Du Diable ou de la Sainte Table !
Version de Bell œil « Bell œil Hurle tout Léo FERRE »
Musique populaire- texte savant
Chanson : Forme strophique
Contemporaine (musique)
Romantique (poème)
Tu verras
Claude Nougaro, 1978
adaptation française de O que será de Chico Buarque de Holanda
Oeuvre 4
Musique populaire du brésil
Chanson : Forme strophique
Contemporaine
Reprise musique « O que sera »
O que sera de Chico Buarque de Holanda
Paroles
Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Eh le bébé, oups : mademoiselle
Je vais pas vous draguer, promis, juré
J'suis célibataire et depuis hier putain
J'peux pas faire l'enfant mais bon c'est pas... eh revient !
5 minutes quoi j't'ai pas insulté, j'suis poli, courtois
Et un peu fort bourré et pour les mecs comme moi
Vous avez autre chose à faire, vous m'auriez vu hier
Où j'étais
Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Eh tu t'es regardé, tu t'crois beau
Parce que tu t'es marié,
Mais c'est qu'un anneau mec, t'emballes pas,
Elle va t'larguer comme elles font chaque fois
Et puis l'autre fille tu lui en a parlé?
Si tu veux je lui dit comme ça c'est réglé
Et au p'tit aussi, enfin si vous en avez
Attends 3 ans, 7 ans et là vous verrez
Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Et petite au pardon : petit
Tu sais dans la vie y'a ni méchant ni gentil
Si maman est chiante c'est qu'elle a peur d'être mamie
Si papa trompe maman c'est parce que maman vieillit
Pourquoi t'es tout rouge? Beh reviens gamin
Et qu'est-ce que vous avez tous? A me regarder comme un singe, vous
Ah oui vous êtes saint vous
Bande de macaques !
Donnez moi un bébé singe, il sera
Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables